
PUBLIÉ LE 14/10/2025
Arrêt de commercialisation de Vitamine A Dulcis (pommade ophtalmique) : nouvelles alternatives
Depuis plusieurs mois, l’ANSM est mobilisée, en lien avec les associations de patients et les représentants des professionnels de santé, notamment le conseil national professionnel (CNP) d’ophtalmologie, afin d’identifier des solutions pour que les patients souffrant de troubles ophtalmiques sévères continuent à bénéficier d’un traitement approprié, malgré l’arrêt de commercialisation de la Vitamine A Dulcis par le laboratoire Abbvie.
Des mesures sont en place depuis le 1er juillet 2025 pour restreindre la prescription et la dispensation du stock restant de pommade ophtalmique Vitamine A Dulcis aux patients qui en ont le plus besoin en raison de leur pathologie et qui ne répondent pas aux traitements de première intention.Par ailleurs, nous avons demandé au laboratoire Chauvin de mettre à disposition, à titre transitoire et exceptionnel, le médicament importé Vitamine A Blache 15 000 UI/g, pommade ophtalmique, initialement destiné au marché suisse. À partir de la mi-octobre 2025, ce médicament est disponible sur commande auprès des grossistes-répartiteurs pour les pharmacies de ville et auprès du laboratoire Chauvin pour les pharmacies hospitalières.
Vitamine A Blache peut être délivrée sur ordonnance sous les mêmes conditions que Vitamine A Dulcis :
- La prescription est réservée aux patients souffrant des troubles suivants et qui ne répondent pas aux traitements de première intention :
- Syndromes secs sévères ;
- Cicatrisations résistantes et compliquées de la cornée ;
- Ulcères neurotrophiques ;
- Anomalies de conformation des paupières ;
- La dispensation est réservée aux patients présentant une ordonnance datant de moins d'un an ;
- Le médecin doit préciser sur l’ordonnance le nombre de tubes correspondant à la durée du traitement prescrit ;
- Le pharmacien doit dispenser aux patients uniquement la quantité dont ils ont besoin.
- Les modalités de prise en charge sont les même que Vitamine A Dulcis.
Pour les patients qui ne relèvent pas des indications listées plus haut, il est recommandé de recourir à des alternatives thérapeutiques, dont certaines sont prises en charge sur prescription par un ophtalmologue. Les professionnels de santé et les patients sont invités à rester vigilants sur la composition de ces alternatives, certains composants, notamment les conservateurs, pouvant être mal tolérés par les patients.
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PUBLIÉ LE 20/06/2023
- MIS À JOUR LE 24/07/2025