PUBLIÉ LE 28/02/2018
- MIS À JOUR LE 29/09/2021
Prévention des effets indésirables graves liés à un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) lors de traitement par fluoropyrimidines (5-fluorouracile et capécitabine)
Actualisation du 28 février 2018
L’ANSM recommande, dans l’attente de l’issue des différents travaux en cours, le dépistage du déficit en dihydropyrimidine deshydrogénase (DPD), conformément aux recommandations du Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique (GPCO) - Unicancer et le Réseau National de Pharmacogénétique Hospitalière portant sur ce dépistage et sur la sécurisation des chimiothérapies à base de fluoropyrimidines qui ont été actualisées en février 2018. Elles sont publiées dans un article du Bulletin du Cancer accessible en ligne ici.Cet article recense en particulier les 17 laboratoires hospitaliers répartis sur l’ensemble du territoire qui réalisent en routine les tests de recherche du déficit en DPD (génotypage et/ou phénotypage).
Par ailleurs, des informations complémentaires sont apportées pour préciser les modalités d’utilisation et de mise à disposition de Vistogard (uridine triacétate) au travers d’une Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) nominative.
- Ce produit qui dispose depuis 2015 d’une AMM aux Etats-Unis est indiqué dans le traitement d’urgence des patients en situation de surdosage après l’administration d’une fluoropyrimidine (indépendamment de la présence de symptômes), ou qui présentent précocement une toxicité grave et/ou inhabituelle dans les 96 heures suivant la fin de l’administration d’une fluoropyrimidine. L’efficacité de ce produit au-delà des 96 heures suivant la fin de l’administration d’une fluoropyrimidine n’a pas été démontrée.
- L’ANSM informe que l’accès à ce médicament implique un délai d’acheminement depuis les Etats-Unis compris entre 24 et 48 heures, sans possibilité à ce jour de mise en place de stock avancé en France et en Europe.