Résumé de l’opération
A l’occasion de cette opération de contrôle, deux frottis de paludisme ont été adressés aux laboratoires. Le premier, avec environ 3,8% d’hématies parasitées par des trophozoïtes de Plasmodium falciparum a conduit à 92,3% de diagnostics d’espèce corrects : pourcentage identique à ceux obtenus lors des deux envois précédents en 2004 et 2005 d’un frottis similaire.Le second frottis était faiblement parasité par P.vivax (parasitémie : 0,02%), ce qui explique le pourcentage non négligeable (16%) de réponses « absence de parasite ». De plus, la présence sur le frottis d’un seul stade de maturation (trophozoïte jeune) a conduit à une confusion avec P. falciparum dans un tiers des cas. Au total, 36% des participants ont diagnostiqué à part égale soit « P.vivax », soit « P.ovale » ; deux réponses acceptables du fait de l’impossibilité de distinguer ces deux espèces sur le frottis.
La coprologie parasitaire comportait, pour la première fois, des selles contenant non seulement des kystes mais aussi des formes végétatives de Giardia intestinalis. Ce protozoaire de diagnostic aisé a été reconnu par 9 laboratoires sur 10. De la même façon, l’identification des kystes d’Entamoeba coli, régulièrement proposés dans le cadre du CNQ, n’a pas posé de problème. Quant aux kystes d’Endolimax nanus, souvent rencontrés au cours d’un examen parasitologique des selles, ils ont été vus par près de 60% des participants ce qui représente le meilleur score de ces dix dernières années.
En ce qui concerne la mycologie, une partie du lot « Aspergillus nidulans » a été contaminée par un Fusarium durant son stockage avant envoi. Par conséquent, afin de ne pas pénaliser les laboratoires concernés par cette contamination, la réponse attendue pour ce lot était la suivante « Aspergillus nidulans ou Fusarium sp. ».
Une souche de dermatophyte, Trichophyton rubrum variété africaine, était également proposée. Un peu plus d’un laboratoire sur deux a correctement identifié cette souche « exotique », dont l’aspect diffère de celui des souches autochtones mais qu’il convient de connaître.
Enfin, on note 76% de bons diagnostics pour Candida krusei, ce qui est un score habituel pour cette levure.
En ce qui concerne la sérologie de la toxoplasmose, chacun des 2229 laboratoires ayant déclaré pratiquer le titrage des IgG et/ou la recherche des IgM anti-toxoplasme a reçu deux échantillons à tester parmi les six proposés. De façon récurrente, on observe une dispersion importante des titres moyens obtenus avec les différents réactifs immunoenzymatiques.
En ce qui concerne la sérologie du paludisme, l’échantillon positif proposé a été détecté comme tel par l’ensemble des 49 laboratoires ayant réalisé cette analyse.
Frottis sanguin : Plasmodium vivax, sang non parasité, Plasmodium falciparum /
Coprologie : Giardia intestinalis, Entamoeba coli, Endolimax nanus /
Mycologie : Aspergillus nidulans ou Fusarium sp., Trichophyton rubrum var africaine, Candida krusei /
Sérologie de la toxoplasmose /
Sérologie du paludisme
Responsable scientifique
Muriel FROMAGE (Afssaps)
Sandrine HOUZE (Paris)
Michel MIEGEVILLE (Nantes)
Marc THELLIER (Paris)
Sandrine HOUZE (Paris)
Michel MIEGEVILLE (Nantes)
Marc THELLIER (Paris)
Date d'expédition
26/11/2008
Laboratoires concernés
Nombre de laboratoires concernés : 3971
Nombre de laboratoires participants : 3875
Nombre de laboratoires participants : 3875
Date de clôture
22/12/2008
Paramètres analysés
Frottis sanguin : Plasmodium vivax, sang non parasité, Plasmodium falciparum
Coprologie : Giardia intestinalis, Entamoeba coli, Endolimax nanus
Mycologie : Aspergillus nidulans ou Fusarium sp., Trichophyton rubrum var africaine, Candida krusei.
Sérologie de la toxoplasmose
Sérologie du paludisme
Coprologie : Giardia intestinalis, Entamoeba coli, Endolimax nanus
Mycologie : Aspergillus nidulans ou Fusarium sp., Trichophyton rubrum var africaine, Candida krusei.
Sérologie de la toxoplasmose
Sérologie du paludisme