Les douleurs dentaires constituent un problème fréquent, notamment chez les personnes ayant une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Leurs origines sont multiples, les causes les plus fréquentes sont les suivantes :
Une consultation chez un dentiste est nécessaire si les douleurs dentaires persistent ou reviennent régulièrement. Le dentiste traitera la cause de la douleur et vous prescrira si nécessaire les médicaments les plus adaptés à votre situation.
C’est selon l’intensité de la douleur ressentie par le patient que le chirurgien-dentiste prescrira le traitement adapté :
- Carie,
- Inflammation de la gencive (gingivite) ou des tissus de soutien des dents (parodontite),
- Abcès,
- Fêlure et fracture dentaire,
- Sinusite.
Conduite à tenir en cas de douleurs dentaires
En attendant votre consultation chez le dentiste, vous pouvez éviter d’aggraver vos douleurs par quelques gestes simples :- Évitez les aliments chauds, froids, sucrés ou acides ;
- Dormez en position semi-allongée si les douleurs sont exacerbées par la pression,
- Appliquez des compresses froides sur la zone douloureuse.
Une consultation chez un dentiste est nécessaire si les douleurs dentaires persistent ou reviennent régulièrement. Le dentiste traitera la cause de la douleur et vous prescrira si nécessaire les médicaments les plus adaptés à votre situation.
Cas particulier : douleur post-opératoire en chirurgie dentaire
Les actes chirurgicaux dentaires, tels que la pose d’implants ou les extractions dentaires, sont parfois très invasifs et responsables de douleurs post-opératoires intenses.C’est selon l’intensité de la douleur ressentie par le patient que le chirurgien-dentiste prescrira le traitement adapté :
- Douleur faible :
- Paracétamol
- Douleur modérée à intense :
- AINS
- Tramadol
- Codéine/paracétamol
- Tramadol/paracétamol
- Douleur persistante et résistante :
- Association d’antidouleurs de « familles » complémentaires (« analgésie multimodale ») : AINS + paracétamol + tramadol ou codéine
- Opioïdes contenant notamment de la poudre d’opium, en cas de contre-indication aux AINS ou en cas d’échec de l’analgésie multimodale.