En France, nous avons mis en place une surveillance renforcée des vaccins contre les infections par HPV depuis leur commercialisation, à travers une enquête de pharmacovigilance.
Après plus de 15 ans d’utilisation avec plus de 300 millions de doses administrées dans le monde et une surveillance étroite, le profil de sécurité des vaccins contre les infections par HPV est bien établi.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 et Cervarix, au cours des études cliniques ont été :
Les autres effets indésirables fréquemment rencontrés sont :
Par ailleurs, de nombreuses études pharmaco-épidémiologiques portant sur les vaccins contre les infections liées aux virus HPV et sur le risque de survenue de maladies auto-immunes ont été publiées. Ces études ont conclu à l'absence d’augmentation du risque d’apparition de maladies auto-immunes chez les personnes vaccinées contre les infections à HPV.
De plus, de rares syndromes de Guillain-Barré ont été rapportés après utilisation de ces vaccins. Une étude pharmaco-épidémiologique française (Cnam/ANSM) en 2015 a mis en évidence un sur risque de l’ordre de 1 à 2 cas supplémentaires de syndrome de Guillain-Barré pour 100 000 jeunes filles vaccinées. Ce résultat nécessite d’être confirmé dans d’autres études. A ce jour, en effet, aucune autre étude dans le monde n’a retrouvé un tel sur risque.
Après plus de 15 ans d’utilisation avec plus de 300 millions de doses administrées dans le monde et une surveillance étroite, le profil de sécurité des vaccins contre les infections par HPV est bien établi.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec les vaccins Gardasil 9 et Cervarix, au cours des études cliniques ont été :
- des réactions au site d'injection (rougeurs, douleurs et/ou inflammation),
- des céphalées.
Les autres effets indésirables fréquemment rencontrés sont :
- des sensations de vertige,
- des troubles gastro-intestinaux (nausées, diarrhées, douleurs abdominales),
- de la fièvre,
- de la fatigue.
Par ailleurs, de nombreuses études pharmaco-épidémiologiques portant sur les vaccins contre les infections liées aux virus HPV et sur le risque de survenue de maladies auto-immunes ont été publiées. Ces études ont conclu à l'absence d’augmentation du risque d’apparition de maladies auto-immunes chez les personnes vaccinées contre les infections à HPV.
De plus, de rares syndromes de Guillain-Barré ont été rapportés après utilisation de ces vaccins. Une étude pharmaco-épidémiologique française (Cnam/ANSM) en 2015 a mis en évidence un sur risque de l’ordre de 1 à 2 cas supplémentaires de syndrome de Guillain-Barré pour 100 000 jeunes filles vaccinées. Ce résultat nécessite d’être confirmé dans d’autres études. A ce jour, en effet, aucune autre étude dans le monde n’a retrouvé un tel sur risque.
Sources bibliographiques
- Meggiolaro A, Migliare G, La Torre G. Association between Human Papilloma Virus(HPV) vaccination and risk of Multiple Sclerosis: A systematic review. Hum Vaccin Immunother 2018;14:1266-1274.
- Mouchet J, Salvo F, Raschi E, Poluzzi E, et al. Human papillomavirus vaccine and demyelinating diseases - A systematic review and meta-analysis. Pharmacol Res 2018;132:108-118.
- Grimaldi-Bensouda L, Rossignol L, Koné-Paut I, Krivitzky A, et al. for the PGRx-AD Study Group. Risk of autoimmune diseases and human papilloma virus (HPV) vaccines: Six years of case-referent surveillance. J Autoimmun 2017;79:84-90.
- Sara Miranda, Christophe Chaignot, Cédric Collin, Rosemary Dray-Spira, Alain Weill, Mahmoud Zureik, Human papillomavirus vaccination and risk of autoimmune diseases: A large cohort study of over 2million young girls in France, August 2017, Vaccine.
- Boender et al., Risk of Guillain–Barré syndrome after vaccination against human papillomavirus: a systematic review and meta-analysis, 1 January 2000 to 4 April 2020. 27 Jan 2022. Euro Surveill.