Information destinée aux médecins généralistes, médecins internistes (médecine interne), médecins vasculaires (y compris phlébologues et angiologues), cardiologues, pneumomlogues hospitaliers, hématologues, rhumatologues, obstétriciens, neurologues et pharmaciens hospitaliers
Une augmentation du risque de récidive d’évènements thrombotiques a été observée chez des patients traités par rivaroxaban dans le cadre d’un syndrome des antiphospholipides (SAPL). Les autres AODs (apixaban, edoxaban* et dabigatran etexilate) pourraient également augmenter ce risque par rapport aux antivitamines K (AVK) tels que la warfarine.
Les AODs ne sont donc pas recommandés chez les patients présentant un SAPL, et plus particulièrement les patients à haut risque d’évènements thrombotiques (patients positifs aux 3 tests antiphospholipides : anticoagulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2 glycoprotéine I).
La poursuite d’un traitement par AOD pour prévenir les récidives thromboemboliques chez des patients présentant un SAPL doit être réévaluée, en particulier chez les patients à haut risque thrombotique, et un traitement de relai avec un AVK doit être envisagé.