Information destinée aux neurologues, psychiatres, pédiatres, médecins généralistes, gynécologues, gynécologues obstétriciens, sage-femmes, centres de PMI et planning familial, pharmaciens hospitaliers et officinaux
Le 31 mai dernier, la Commission européenne a entériné les recommandations de l’Agence européenne des médicaments (EMA) faisant suite à la réévaluation, initiée par l’ANSM, de l’utilisation du valproate chez les femmes enceintes et en âge de procréer.
Désormais, afin d'éviter toute exposition pendant la grossesse à ce médicament tératogène (10,7% de malformations) et foetotoxique (jusqu’à 30 à 40% de troubles neuro-développementaux) :
L’ANSM rappelle qu’un traitement antiépileptique ne doit jamais être arrêté brutalement.
Désormais, afin d'éviter toute exposition pendant la grossesse à ce médicament tératogène (10,7% de malformations) et foetotoxique (jusqu’à 30 à 40% de troubles neuro-développementaux) :
- Dans l’épilepsie, le valproate est contre-indiqué :
- pendant la grossesse, sauf s'il n'existe pas d’alternative thérapeutique appropriée ;
- chez les femmes en âge de procréer sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements et si toutes les conditions du programme de prévention de la grossesse sont respectées.
- Dans les épisodes maniaques des troubles bipolaires, le valproate est contre-indiqué :
- pendant la grossesse ;
- chez les femmes en âge de procréer sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements et si toutes les conditions du programme de prévention de la grossesse sont respectées.
L’ANSM rappelle qu’un traitement antiépileptique ne doit jamais être arrêté brutalement.