Résumé de l’opération
Cette opération comportait deux souches bactériennes lyophilisées à identifier. Il s’agissait dans les deux cas de Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilis (streptocoque β-hémolytique), mais l’une de groupe C et l’autre de groupe G. Proposées pour la première fois dans le cadre du CNQ, ces deux souches, bien que n’ayant pas posé de problème d’identification (respectivement 93% et 95% de diagnostics corrects), nous permettent de rappeler ici quelques principes d’identification des streptocoques β-hémolytiques pathogènes pour l’homme.En ce qui concerne l’antibiogramme, deux souches lyophilisées d’Escherichia coli ont été proposées : l’une produisait une β-lactamase de type oxacillinase (OXA-1), l’autre produisait une β-lactamase de type TEM résistante aux inhibiteurs (TRI ou IRT-2). Il était demandé aux laboratoires participants de tester la sensibilité de la souche qu’ils avaient isolée vis-à-vis de 20 antibiotiques définis et de préciser le phénotype de résistance aux β-lactamines détecté.
Le choix de ces deux souches a été motivé par l'émergence depuis quelques années de souches d’E.coli résistantes à l'association amoxicilline-acide clavulanique aussi bien en milieu hospitalier qu'en milieu communautaire (4 à 7%). La détection de cette résistance est importante, l'interprétation qui en est faite également. Respectivement 95,8% et 96,8% des laboratoires participants ont mis en évidence la résistance à l'association amoxicilline-acide clavulanique chez chacune des deux souches. Concernant l'interprétation des phénotypes, plus de 50% des laboratoires ont correctement identifié le phénotype IRT, alors que le phénotype oxacillinase ne l'a été que par 4,6% d’entre eux. Au vu de ces résultats, il nous a semblé important d'apporter des solutions simples pour aider les biologistes dans l'interprétation des quatre phénotypes de résistance à l'association amoxicilline-acide clavulanique chez Escherichia coli.
Cette opération comportait également deux échantillons destinés au sérodiagnostic d’une infection urogénitale à Chlamydia trachomatis qui selon la Nomenclature des actes de biologie médicale, comprend la recherche et le titrage éventuel des IgG et en cas de positivité, la recherche des IgA ou des IgM anti-C.trachomatis.
Chacun des 1025 laboratoires ayant déclaré réaliser cette analyse a reçu un des deux échantillons proposés (soit SCT1/SCT4 : négatif en IgG, IgA et IgM ; soit SCT2/SCT3 : positif moyen en IgG, positif faible ou douteux en IgA et IgM). L’analyse des résultats montre que 95% des laboratoires recherchent les IgA, plutôt que les IgM, en complément des IgG lorsque ces dernières sont positives. L’échantillon négatif a été diagnostiqué comme tel par la grande majorité des participants. En revanche, l’échantillon positif a posé des problèmes d’interprétation du fait de l’hétérogénéité des seuils de positivité utilisés.
Identification, antibiogramme, Sérologie : Chlamidia trachomatis
Responsable scientifique
Muriel FROMAGE (Afssaps)
Guillaume ARLET (Hôpital Tenon, Paris), Christophe de CHAMPS (CHU Robert Debré, Reims)
Anne BOUVET (Hôtel Dieu, Paris)
Patrice SEDNAOUI (Institut Fournier, Paris)
Guillaume ARLET (Hôpital Tenon, Paris), Christophe de CHAMPS (CHU Robert Debré, Reims)
Anne BOUVET (Hôtel Dieu, Paris)
Patrice SEDNAOUI (Institut Fournier, Paris)
Date d'expédition
21/11/2007
Laboratoires concernés
Nombre de laboratoires concernés : 3766
Nombre de laboratoires participants : 3671
Nombre de laboratoires participants : 3671
Date de clôture
17/12/2007
Paramètres analysés
Identification bactérienne : Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilis (groupe C) et S. dysgalactiae subsp. equisimilis (groupe G)
Antibiogramme : Escherichia coli IRT-2 et E. coli OXA-1
Sérodiagnostic Chlamydia trachomatis
Antibiogramme : Escherichia coli IRT-2 et E. coli OXA-1
Sérodiagnostic Chlamydia trachomatis