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12BAC1

Publié le : 05/03/2014 - Actualisé le 25/05/2021
Terminée Ouvert le 6 juin 2012, Fermé le 2 juil. 2012 - Bactériologie [BAC]
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Résumé de l’opération

Cette opération comportait une souche lyophilisée d’Escherichia coli qui présentait à la fois une mutation dans le promoteur du gène blaAmpC pouvant expliquer la perte de sensibilité aux céphalosporines de 3ème génération et une mutation dans le gène de structure de la céphalosporinase chromosomique expliquant l’extension de la résistance aux céphalosporines de 4ème génération (céfépime et cefpirome).
Le choix de cette souche a été motivé par l’apparition depuis quelques années de souches d’E. coli de sensibilité diminuée aux céphalosporines de 4ème génération.
Il était demandé aux laboratoires participants de tester la sensibilité de la souche qu’ils avaient isolée vis-à-vis de 20 antibiotiques définis et de préciser le phénotype de résistance acquise aux β-lactamines détecté.
Un peu plus de la moitié des participants a indiqué la réponse attendue « céphalosporinase de haut niveau ». Le défaut de croissance inattendu de la souche sur un milieu contenant de la cloxacilline (inhibiteur de céphalosporinase) a compliqué la tâche des laboratoires en rendant impossible la vérification de l’absence d’une éventuelle bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE). Ceci a conduit près de 12% d’entre eux à conclure « céphalosporinase de haut niveau et/ou BLSE ».

Cette opération comportait également pour identification et antibiogramme, deux souches de staphylocoques lyophilisées : Staphylococcus saprophyticus et Staphylococcus aureus.
En ce qui concerne S. saprophyticus, le pourcentage d’identification exacte (91,9%) est le meilleur obtenu à ce jour. Il s’agissait d’une souche mecA+, résistante à la méticilline. Cette résistance a été détectée par 92,4% des participants.
L’identification de S. aureus n’a pas posé de problème aux laboratoires (99,1% de diagnostics exacts). En revanche, c’était la première fois que le CNQ proposait un SARM mecC+ et non pas un SARM mecA+ habituellement responsable de la résistance à la méticilline.
La prévalence des souches de S. aureus humaines possédant le gène mecC découvert en 2011 est actuellement inférieure à 1%. Néanmoins, il nous a semblé important de sensibiliser les biologistes à la détection de la résistance à la méticilline de ce type de SARM, résistance détectée par les deux tiers des laboratoires participants avec la souche proposée.
Antibiogramme Escherichia coli / Identification et antibiogramme : Staphylococcus saprophyticus mecA+, Staphylococcus aureus mecC+

Responsable scientifique

Christophe de CHAMPS (Reims)
Gérard LINA (Lyon)
Muriel FROMAGE (Ansm)

Date d'expédition

06/06/2012

Laboratoires concernés

Nombre de laboratoires concernés : 1800
Nombre de laboratoires participants :1680

Date de clôture

02/07/2012

Paramètres analysés

Antibiogramme : Escherichia coli
Identification bactérienne et antibiogramme : Staphylococcus saprophyticus, Staphylococcus aureus