Qui sommes-nous ?
L'ANSM en bref
Nos engagements
Nos missions
Notre périmètre
Notre organisation
Déontologie et transparence
Publications institutionnelles
Publications scientifiques
Rejoignez-nous !
Notre agenda
 
Actualités
Nos articles
Nos campagnes
 
Bulletin officiel des actes, décisions et avis
Décisions institutionnelles
Décisions liées aux médicaments
Décisions liées aux produits sanguins et autres produits biologiques
Décisions liées aux médicaments dérivés du plasma
Décisions liées aux dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
Injonctions
Décisions de police sanitaire
Sanctions financières
Avis
 
Disponibilité des produits de santé
Médicaments
Dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
Vaccins
 
Vos démarches
Industriel
Organismes notifiés
Professionnel de santé
Patient
Chercheur

12BAC2

Publié le : 05/05/2014 - Actualisé le 25/05/2021
Terminée Ouvert le 24 oct. 2012, Fermé le 19 nov. 2012 - Bactériologie [BAC]
A+ A-

Résumé de l’opération

Cette opération comportait deux souches lyophilisées d’Enterobacter cloacae : l’une, hyperproductrice de céphalosporinase et l’autre, productrice d’une BLSE (SHV-12) en plus de la céphalosporinase chromosomique hyperproduite.
Pour la première souche, 87% des laboratoires participants ont signalé la présence d’une céphalosporinase de haut niveau. Cependant, ce bon score doit être tempéré par le fait que parmi eux, un sur cinq a également signalé la présence d’une BLSE, alors qu’aucune des différentes méthodes reconnues de détection des BLSE ne permettait de mettre en évidence la présence d’une BLSE. Enfin, 9% ont rendu uniquement « BLSE ». Pour la seconde souche, 37% des laboratoires ont détecté la présence concommitante des deux mécanismes de résistance. La même proportion de laboratoires a signalé la présence d’une céphalosporinase de haut niveau. Enfin, 22% ont rendu « BLSE » sans évoquer la céphalosporinase hyperproduite.

Cet envoi comportait également deux frottis d’expectorations fixés à colorer, pour recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR). La moitié des laboratoires inscrits pour cette analyse a reçu un frottis négatif et un frottis positif faible (1+), tandis que l’autre moitié a reçu deux frottis positifs (2+) et (3+).
En ce qui concerne le frottis négatif coloré et lu par 273 laboratoires, trois participants ont rendu « présence de BAAR 1+ » (erreur mineure) et deux participants « présence de BAAR 2+ ou 3+ » (erreur majeure). Le frottis positif faible a conduit à 41 faux négatifs (erreur mineure).
Pour les deux frottis franchement positifs (2+ et 3+), on note respectivement 29 et 11 faux négatifs. Répondre « absence de BAAR » sur ce type de frottis est une erreur majeure. Néanmoins, seuls quatre laboratoires (1,4%) posent problème car ils ont rendu « absence de BAAR » sur les deux échantillons positifs.

Enfin, concernant le diagnostic direct de Chlamydia trachomatis, suite à la suppression dans la NABM, le 04/11/2011, des techniques directes par culture cellulaire, par méthodes immunologiques (ELISA, immunochromatographie) et par hybridation au profit de la recherche d’ADN ou d’ARN par amplification génique, nous avons adressé aux 249 laboratoires ayant déclaré réaliser cette analyse deux échantillons lyophilisés.
La moitié des laboratoires a reçu un échantillon négatif et un positif moyen, tandis que l’autre moitié a reçu un positif faible et un positif moyen. Sur 122 résultats, on note deux faux positifs pour l’échantillon qui ne contenait pas de C. trachomatis. Les résultats sont excellents (0,8% négatifs) pour l’échantillon faiblement positif et étonnamment moins bons pour l’échantillon positif moyen (2,8% négatifs et 5,7% douteux). Ces résultats négatifs et douteux sont dus aux réactifs Becton Dickinson dont la sensiblité n’est pas mise en cause ici puisque l’échantillon le moins dilué conduit à des faux négatifs contrairement à l’échantillon le plus dilué pour lequel aucun faux négatif n’est observé. Dans ce cas, l’hypothèse de la présence dans la suspension mère d’une substance inhibitrice pour les réactifs BD semble la plus probable.
Antibiogramme : Enterobacter cloacae / Recherche de mycobactéries sur frottis d’expectorations / Recherche d’ADN ou d’ARN de Chlamydia trachomatis par amplification génique

Responsable scientifique

Christophe de CHAMPS (Reims)
Gérard LINA (Lyon)
Muriel FROMAGE (Ansm)

Date d'expédition

24/10/2012

Laboratoires concernés

Nombre de laboratoires concernés : 1665
Nombre de laboratoires participants :1564

Date de clôture

19/11/2012

Paramètres analysés

Antibiogramme : Enterobacter cloacae
Recherche de mycobactéries sur frottis d’expectorations
Recherche d’ADN ou d’ARN de Chlamydia trachomatis par amplification génique