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Contraception - Données 2020

PUBLIÉ LE 24/09/2021 - MIS À JOUR LE 26/09/2022
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Pilules contraceptives

Pilules de 1re, 2e, 3e ou 4e génération ?

Les contraceptifs oraux qui contiennent à la fois un estrogène et un progestatif sont appelés contraceptifs oraux combinés (COC). L’estrogène le plus souvent utilisé est l’éthinylestradiol. Le type de progestatif utilisé détermine la génération de la pilule.
  • Les pilules contraceptives de 1re génération contiennent comme progestatif de la noréthistérone. Triella, seule pilule de cette génération n’est plus commercialisée depuis février 2017.
  • Les pilules contraceptives de 2e génération contiennent comme progestatif du lévonorgestrel ou du norgestrel.
  • Les pilules contraceptives de 3e génération contiennent comme progestatif du désogestrel, du gestodène ou du norgestimate.
  • Les pilules contraceptives de 4e génération contiennent comme progestatif de la drospirénone, de la chlormadinone, du diénogest ou du nomégestrol.

Utilisation des différentes pilules contraceptives

On observe un report important, depuis 2013, de l’utilisation des pilules dites de « 3e et 4e génération » vers les pilules de « 2e génération ».

Aujourd’hui, la part des ventes de contraceptifs de 2e génération est d’environ 85 % contre 52 % en 2012.

Part des ventes des pilules contraceptives

Globalement les ventes de contraceptifs oraux combinés ont baissé de 12 % avec une baisse nette des COC d’environ 33 % sur les 10 dernières années, tandis que les progestatifs seuls utilisés comme contraceptif oraux  sont de plus en plus utilisés avec une augmentation des ventes entre 2013 et 2020 de l’ordre de 77 % (soit un quasi doublement des ventes). Cette hausse de la contraception à base de progestatifs seuls ne compense pas la baisse globale de l’utilisation de la contraception orale.

La part de marché des progestatifs seuls sur l’ensemble de la contraception orale atteint 30 % en 2020 contre 15 % en 2013.

Autres méthodes hormonales

Nexplanon

Nexplanon est une méthode hormonale sous forme d’implant, à base de progestatif seul (etonogestrel) posé pour un maximum de 3 ans. Les ventes depuis les 10 dernières années sont stables.

DIU au lévonorgestrel  

Les données de ventes montrent que depuis 2010, le nombre de DIU imprégnés au levonorgestrel est stable. Les ventes de DIU au cuivre ont bondi en 10 ans, avec un quasi doublement des ventes entre 2010 et 2019. Au total, l’augmentation des ventes des DIU (tous types) est d’environ 40% sur les dix dernières années. Cette tendance avait été également observée dans le baromètre de Sante publique France avec une progression du recours au DIU (tous types) dans toutes les tranches d’âge entre 2010 et 2016.
Consultez le baromètre de Sante publique France

Anneaux vaginaux imprégnés à l’étonogestrel

Les ventes de ces anneaux ont diminué depuis dix ans, avec une baisse d’environ 50%.

Patchs contraceptifs (EVRA et Lisvy) 

Depuis 10 ans, le recours au patch contraceptif est en baisse, avec une diminution des ventes d’environ 50%. Le principal patch vendu est Evra (norelgestromine/ethinylestradiol). Lisvy (gestodene/ethinylestradiol) a été vendu seulement un an en 2016. Ces deux patchs contiennent des progestatifs dits de 3e ou 4e génération et sont donc plus à risque de thrombose que d’autres méthodes contraceptives hormonales. Ces patchs ne sont pas remboursés.