L’antibiorésistance ou résistance aux antibiotiques, est la capacité d’une bactérie à développer des mécanismes de défense qui lui permettent d’échapper à l’action de ces médicaments. L’acquisition de mécanismes de résistance par les bactéries s’est accélérée au fil du temps par l’utilisation massive, répétée et inappropriée d’antibiotiques.
Ce phénomène, qui rend des antibiotiques inefficaces et expose les patients au risque de ne plus disposer d’antibiotiques efficaces contre ces infections, peut conduire à des situations d’impasse thérapeutique. L’antibiorésistance représente donc une menace majeure pour la santé publique.
La résistance aux antibiotiques concerne à la fois la santé humaine, la santé animale et l’environnement, c’est pourquoi les actions de santé publique destinées à lutter contre l’antibiorésistance concourent à la mobilisation de tous les acteurs impliqués selon une approche « Une seule santé » (« One Health »).
Dans ce contexte, des plans nationaux et internationaux orientent et mettent en œuvre diverses mesures en ciblant notamment le bon usage des antibiotiques, leurs consommations, leur disponibilité, l’information aux professionnels et au grand public.
Ce phénomène, qui rend des antibiotiques inefficaces et expose les patients au risque de ne plus disposer d’antibiotiques efficaces contre ces infections, peut conduire à des situations d’impasse thérapeutique. L’antibiorésistance représente donc une menace majeure pour la santé publique.
La résistance aux antibiotiques concerne à la fois la santé humaine, la santé animale et l’environnement, c’est pourquoi les actions de santé publique destinées à lutter contre l’antibiorésistance concourent à la mobilisation de tous les acteurs impliqués selon une approche « Une seule santé » (« One Health »).
Dans ce contexte, des plans nationaux et internationaux orientent et mettent en œuvre diverses mesures en ciblant notamment le bon usage des antibiotiques, leurs consommations, leur disponibilité, l’information aux professionnels et au grand public.
La consommation des antibiotiques
Afin de sensibiliser à l’antibiorésistance les différents acteurs de la santé humaine, la santé animale et l’environnement, dont le grand public, nous participons chaque année avec le GIS Epi-Phare et un ensemble de partenaires impliqués dans cette dimension, à la publication d’une synthèse sur la consommation des antibiotiques et la résistance bactérienne.Les antibiotiques critiques
Pour favoriser le bon usage des antibiotiques et limiter le risque d’antibiorésistance, il est important de pouvoir identifier quels antibiotiques sont particulièrement à l’origine de résistances bactériennes, même si de façon générale, tous peuvent en être responsables.Au niveau national, nous avons coordonné un travail d’identification d’antibiotiques considérés comme "critiques" en lien avec un groupe d’experts pluridisciplinaire. Ce travail a permis d'élaborer une liste d’antibiotiques particulièrement générateurs de résistances bactériennes et d’antibiotiques de dernier recours, qui a contribué aux réflexions menées dans le cadre d’une politique de meilleure gestion de ces médicaments.
Cette liste évolue en fonction des données disponibles et de la politique de gestion des antibiotiques, dans le contexte de l’approche “One Health” qui englobe la santé humaine et animale.
Au niveau européen et international, plusieurs instances, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont engagé des travaux pour déterminer les antibiotiques considérés comme "critiques" vis-à-vis de l’antibiorésistance.