La vaccination contre la Covid-19 a débuté en France le 27 décembre 2020, d’abord chez les résidents d’établissements accueillant des personnes âgées, puis chez les personnes âgées de 75 ans et plus et celles souffrant de pathologies à haut risque, quel que soit leur âge. La vaccination a ensuite été élargie progressivement aux autres classes d’âges, notamment aux personnes âgées de plus de 50 ans à partir du 19 février.
Pour évaluer l’efficacité de la vaccination à prévenir les formes graves de Covid-19, EPI-PHARE réalise des études pharmaco-épidémiologiques sur l’ensemble de la population ciblée par la vaccination en France.
Elles sont basées sur les données du Système national des données de santé (SNDS) qui fournit des informations individuelles exhaustives sur les consommations de soins (DCIR) et les hospitalisations (PMSI) de la quasi-totalité de la population française. Il s'agit notamment d’informations sur la vaccination (date, dose, lieu de vaccination, etc.), des caractéristiques des personnes vaccinées (âge, sexe, pathologies, etc.), et la survenue d'évènements indésirables graves après la vaccination (par exemple une hospitalisation).
Depuis le début de la campagne vaccinale, EPI-PHARE a réalisé deux études afin d’évaluer l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 chez les personnes âgées de 50 à 74 ans et chez les personnes âgées de 75 ans et plus.
Ces études ont été menées chez 7,2 millions personnes âgées de 75 ans et plus (3,6 millions vaccinées comparées à 3,6 millions non vaccinées) et chez 15,4 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (7,7 millions vaccinées comparées à 7,7 millions non vaccinées) jusqu’au 20 juillet 2021.
Chez les personnes âgées de 75 ans et plus, 85,3% avaient reçu Comirnaty, 8,7% Spikevax et 6,1% Vaxzevria. Chez les personnes vaccinées âgées de 50 à 74 ans, 53,6% avaient reçu le vaccin Comirnaty, 7,1% Spikevax et 39,2% Vaxzevria..
Pour évaluer l’efficacité de la vaccination à prévenir les formes graves de Covid-19, EPI-PHARE réalise des études pharmaco-épidémiologiques sur l’ensemble de la population ciblée par la vaccination en France.
Elles sont basées sur les données du Système national des données de santé (SNDS) qui fournit des informations individuelles exhaustives sur les consommations de soins (DCIR) et les hospitalisations (PMSI) de la quasi-totalité de la population française. Il s'agit notamment d’informations sur la vaccination (date, dose, lieu de vaccination, etc.), des caractéristiques des personnes vaccinées (âge, sexe, pathologies, etc.), et la survenue d'évènements indésirables graves après la vaccination (par exemple une hospitalisation).
Depuis le début de la campagne vaccinale, EPI-PHARE a réalisé deux études afin d’évaluer l’efficacité des vaccins pour prévenir les formes graves de Covid-19 chez les personnes âgées de 50 à 74 ans et chez les personnes âgées de 75 ans et plus.
Ces études ont été menées chez 7,2 millions personnes âgées de 75 ans et plus (3,6 millions vaccinées comparées à 3,6 millions non vaccinées) et chez 15,4 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (7,7 millions vaccinées comparées à 7,7 millions non vaccinées) jusqu’au 20 juillet 2021.
Chez les personnes âgées de 75 ans et plus, 85,3% avaient reçu Comirnaty, 8,7% Spikevax et 6,1% Vaxzevria. Chez les personnes vaccinées âgées de 50 à 74 ans, 53,6% avaient reçu le vaccin Comirnaty, 7,1% Spikevax et 39,2% Vaxzevria..
Les résultats de ces deux études confirment l’impact majeur de la vaccination.
90%
Les vaccins Comirnaty, Spikevax et Vaxzevria sont efficaces à plus de 90% contre les formes graves de Covid-19
5 mois
Jusqu’à au moins 5 mois après un schéma complet
9 x
Cela signifie que les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d'être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées.
Ces études montrent également que la réduction du risque d’hospitalisation pour Covid-19 semble avoir persisté au début de l’apparition du variant Delta en France.
Ainsi, ces études de pharmacoépidémiologie conduites sur l’ensemble de la population française ont permis, à la fois de confirmer l’efficacité observée dans les essais cliniques qui avaient inclus des dizaines de milliers de personnes, mais aussi de montrer que l’efficacité est durable dans le temps. Des études internationales témoignent également de leur efficacité.
Ces résultats seront actualisés par EPI-PHARE en lien avec l’ANSM et la Cnam. Ils permettront de mesurer l’évolution de l’efficacité sur une plus longue période et de mieux caractériser les effets du variant Delta et d’autres variants.
Ainsi, ces études de pharmacoépidémiologie conduites sur l’ensemble de la population française ont permis, à la fois de confirmer l’efficacité observée dans les essais cliniques qui avaient inclus des dizaines de milliers de personnes, mais aussi de montrer que l’efficacité est durable dans le temps. Des études internationales témoignent également de leur efficacité.
Ces résultats seront actualisés par EPI-PHARE en lien avec l’ANSM et la Cnam. Ils permettront de mesurer l’évolution de l’efficacité sur une plus longue période et de mieux caractériser les effets du variant Delta et d’autres variants.