PUBLIÉ LE 13/12/2024
Contraception orale et risque de méningiome : nous créons un comité d’expert
Dans la continuité de nos travaux sur le risque de méningiome lié à l’utilisation de progestatifs, nous créons un nouveau comité scientifique temporaire (CST). Ce dernier a pour objectif d’étudier les nouvelles données sur le risque éventuel de méningiome pour les femmes prenant des contraceptifs oraux et d’évaluer si de nouvelles mesures pour renforcer leur sécurité d’utilisation sont nécessaires.
Ce comité d'experts, composé notamment de représentants d'associations de patients et de professionnels de santé, fait suite aux précédents comités créés en 2019, 2020 et 2023, concernant le risque de méningiome associés à plusieurs progestatifs oraux dont Androcur (acétate de cyprotérone), Lutényl (acétate de nomégestrol) et Lutéran (acétate de chlormadinone).L’ANSM maintient en effet, depuis plusieurs années, une surveillance renforcée du risque de méningiome lié à l’utilisation de médicaments contenant des progestatifs, notamment grâce aux travaux de pharmcoépidémiologie réalisés par le groupement EpiPhare soutenu par l’ANSM-CNAM.
A l’occasion de la première séance du CST le 18 décembre 2024, les résultats d’une nouvelle étude du groupement EpiPhare portant sur le risque de méningiome intracrânien associé aux pilules contraceptives contenant un des deux progestatifs suivants : lévonorgestrel et désogestrel, seront présentés le 18 décembre 2024. Ainsi, l’objectif du CST « Contraception orale et risque de méningiome » est de permettre aux experts d’étudier les nouvelles données sur l’éventuel risque de méningiome pour les femmes prenant une pilule contraceptive contenant du lévonorgestrel ou du désogestrel. Il pourra, le cas échéant, émettre des recommandations d’utilisation et de surveillance nécessaires pour encadrer le risque.
La composition du comité et l’ordre du jour des réunions sont publiés sur notre site.