Des cas d’infections par le virus Monkeypox (variole du singe) sont signalés dans plusieurs pays, notamment en France. Ces cas sont particuliers en raison de la transmission interhumaine et autochtone, sans lien à ce jour avec un pays dans lequel les infections à virus Monkeypox sont endémiques (Afrique centrale et de l’Ouest).
L’infection par le virus Monkeypox est une zoonose (origine animale) et elle était jusqu’à présent exceptionnelle chez l’homme. C’est une maladie à déclaration obligatoire.
Les démangeaisons sont fréquentes et les boutons peuvent être extrêmement douloureux nécessitant dans certains cas une hospitalisation. Les bulles se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou.
Au bout de 2 à 3 semaines (et parfois jusqu’à 4 semaines), la maladie guérit, le plus souvent spontanément.
Les personnes malades doivent respecter un isolement pendant toute la durée de la maladie, c'est-à-dire jusqu’à la disparition des dernières croûtes.
Trois décès ont été notifiés fin juillet 2022 : 1 survenu au Brésil et 2 en Espagne. Il s’agit des premiers décès rapportés en dehors de la zone endémique. Ils concernent des personnes également atteintes de graves pathologies sous-jacentes.
L’infection par le virus Monkeypox est une zoonose (origine animale) et elle était jusqu’à présent exceptionnelle chez l’homme. C’est une maladie à déclaration obligatoire.
Comment se transmet le virus ?
La transmission d’une personne à une autre se produit à l’occasion d’un contact direct prolongé en face à face, par des gouttelettes (salive, éternuements, postillons), ainsi qu’à travers les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes comme la bouche. Les rapports sexuels réunissent ainsi l’ensemble des conditions pour une contamination mais ne sont pas le seul moyen de contamination : elle peut également avoir lieu, par exemple, par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit.Comment se manifeste la maladie ?
Elle débute habituellement par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de fortes courbatures (douleurs musculaires) et de la fatigue. Après 2 jours environ, apparaît une éruption vésiculeuse en une seule poussée, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croûtes puis la cicatrisation.Les démangeaisons sont fréquentes et les boutons peuvent être extrêmement douloureux nécessitant dans certains cas une hospitalisation. Les bulles se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou.
Combien de temps dure la maladie ?
Après une phase d’incubation de la maladie qui peut aller de 5 à 21 jours, la phase de fièvre dure de 1 à 3 jours.Au bout de 2 à 3 semaines (et parfois jusqu’à 4 semaines), la maladie guérit, le plus souvent spontanément.
Les personnes malades doivent respecter un isolement pendant toute la durée de la maladie, c'est-à-dire jusqu’à la disparition des dernières croûtes.
Trois décès ont été notifiés fin juillet 2022 : 1 survenu au Brésil et 2 en Espagne. Il s’agit des premiers décès rapportés en dehors de la zone endémique. Ils concernent des personnes également atteintes de graves pathologies sous-jacentes.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a émis le 24 mai 2022 (complété le 9 juin puis le 8 juillet), un avis relatif à la conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection par le virus Monkeypox.